dimanche 2 février 2020

Voyage Japon : de Amami-Oshima à Nikko (Partie 3)

Les Seabass de la baie de Tokyo.

Pour notre avant dernière journée au Japon,  je m'étais réservé un guidage pêche avec Itsuro dans la baie de Tokyo. L'objectif : capturer un seabass.
La période était propice ; la météo était agitée avec beaucoup de vent malgrès un temps ensoleillé.

Après avoir prospecté un premier poste sans résultat, Itsuro m'a prêté un gros shallow runner qui m'a permis de capturer enfin mon premier bar japonais.


Par la suite, j'ai essayé de pêcher avec mes propres leurres. Anne-Sophie m'ayant offert un Silent Assassin de Shimano au magasin Sansui de Shibuya.
Très vite il fut baptisé avec à bord, un second seabass plus modeste.


Quelques lancés plus tard, c'est un mackerel  qui nous a rendu visite. Toujours avec mon Silent Assassin.


Puis j'ai fait tourner plusieurs leurres. En surface à l'Asturie où j'ai loupé un joli poisson. Puis au Honey Trap de Ima avec lequel j'ai décroché un très gros. Perturbé par ces raté,  j'ai oublié d'ouvrir mon pick-up au lancé suivant satellisant ainsi mon leurre...
Pendant ce temps Isturo intercale quelques lancés avec un Megadog ou un Jointed Claw Magnum, les deux avaient un coloris ventre argent, dos chartreux.
Il finira par prendre un big seabass. Pas le temps de prendre une photo, il l'avait déjà remis à l'eau. 
Il m'expliqua qu'à cette saison les gros poissons répondent bien aux gros leurres.
Autour de nous, de gros banc de konoshiros qui servent de casse-croûtes aux seabass.
J'ai fini par tester un Powertail de Fiiish. Après quelques ratés, j'ai attrapé un poisson avec.


Deux autres poissons suivront en pratiquant le power fishing le long des structures... Un au Powertail, le second au Silent Assasin.
Le guidage touchant à sa fin, sur le chemin du retour Itsuro m'a fait visiter l'ancien port de Tokyo.


De retour à notre logement, j'ai retrouvé Anne-Sophie pour aller faire une balade au pied de la Tokyo Skytree afin de conclure cette belle journée.


Pour notre dernière journée au Japon, nous avions prévus d'aller à Teamlabs Planet sur la presqu'ile d'Odaiba. 


Après une ballade le long des quais nous arrivons à destination. Comme l'an passé à Fukuoka, nous nous sommes émerveillés dans cet univers interactif.


Je ne peux que vous inviter à essayer cette expérience et vous laisse juste avec cette photo afin de ne pas vous spoiler... 


Nous avons partagé le reste de la journée entre un burger Hawaïen au pied de la statue de la liberté d'Odaiba et une balade jusqu'aux pieds de la plus célèbre grande roue de la métropole. 


Le séjour touche ainsi à sa fin... Comme à chaque fois j'ai fortement apprécié la gentillesse des japonais, la qualité de leur gastronomie ainsi que la variété des paysages rencontrés. Comme à chaque fois, je n'ai pas eu ma dose... Il n'y a pas une journée ou je ne repense à l'aspect mystique des temples, à l'énergie que dégagent les forêts ou encore aux plages désertes de Amami... 
J'espère vraiment qu'on aura la chance d'y retourner un jour... 


En attendant, si tout va bien, dans quelques mois j'aurais une nouvelle histoire de voyage à vous raconter... 
A bientôt.

mercredi 8 janvier 2020

Voyage Japon : de Amami-Oshima à Nikko (Partie 2)

Après ces bons moments passés sur Amami, nous voici de retour à Tokyo.

Nous avons pour programme de visiter la mégapole et ses alentours. Nous profitons de la première journée pour visiter le surpeuplé Meiji Jingu, un temple que nous n'avions pas encore visité.


Puis nous errons dans le quartier des fripes de Shimokitazawa et Shibuya.


Et finissons notre journée en nous rendant au magasin Pigment, magnifique boutique spécialiste des couleurs.


Le jour suivant nous partons visiter le mont Takao, à l’extérieur de Tokyo. Sans le savoir nous visitons le site un jour de fête et de nombreux tokyoïtes sont présents pour l'évènement... Coté tranquillité c'est un peu raté mais nous profitons néanmoins de la vue sur le Fuji San ainsi que des activités prévues pour ce jour.


Pour la journée d'après, nous changeons d'ambiance et partons visiter Yokohama notamment pour son port et son quartier chinois.


Nous n'avons pas été déçus : cette ville est très sympa ! Si vous passez une semaine à Tokyo prenez le temps d'y aller sur une journée, ça vaut vraiment le coup.


Pour les deux journées suivantes nous partons à la découverte de la fameuse Nikko, nichée dans les montagnes, à 3 heures de train au nord de Tokyo. Nous espérions voir de la fin de la saison du Koyo (couleurs de l'automne).

Le soleil se couche très tôt et les flancs des montagnes accentuent cette sensation, mais l'ambiance dans ces lieux est assez dingue. On s'attendrait presque à voir surgir un samouraï de derrière les momojis...

Le lendemain nous partons de bonne heure pour rejoindre le lac Chuzenji à l'ouest de Nikko, 300m plus haut. Célèbre pour ses salmonidés, la pêche y est fermée à cette période, et il me faudra encore patienter un peu avant de pouvoir re-tremper le fil.
Nous avons marché plusieurs heures le long de ses berges ; à cette saison, les activités autour du lac sont à l’arrêt ce qui donne une impression d'abandon mais aussi de grand calme...

Cette une nouvelle athmosphère que nous ne connaissions pas encore nous a bien plu.

La balade s'est poursuit jusqu'au Senjogahara, une forêt située entre deux lacs.

Il s'agit du point le plus au nord de notre voyage.

Au niveau d'un pont dans la forêt, nous décidons de retourner sur nos pas pour rentrer à Tokyo.


Pendant un instant, je repense à Kakeroma Jima, et je me rend compte que nous sommes déjà à l'autre bout de notre voyage.

Il ne nous reste plus que quelques jours... ça sent déjà la fin.

Sur le retour nous nous arrêtons prendre quelques photos du celèbre Shinkyo / pont sacré de Nikko.
Et non, il n'est pas en pleine nature, mais en pleine ville ! Le Japon et ces surprises... Mais je vous rassure, il vaut bien le détour.


 Fin de journée.
Retour pour Tokyo avec en ligne de mir la découverte des Labrax japonnais !

mercredi 18 décembre 2019

Voyage Japon : de Amami-Oshima à Nikko (Partie 1)

Ceux qui me suivent doivent commencer à me connaître : j’aime beaucoup le Japon. Beaucoup. Pour la quatrième année consécutive, je m’y suis donc rendu pour passer mes vacances en compagnie de ma bien aimée. 

Ayant beaucoup aimé Yakushima l’an dernier, nous souhaitions poursuivre la découverte des îles au sud du Japon et sillonner pendant une semaine les alentours.
Après avoir hésité entre l’archipel d’Ogasawara, Okinawa et Amami Oshima, c’est ce dernier que nous avons retenu. Il cumule beaucoup d’avantages, notamment le rapport temps/budget. Il y a une ligne quotidienne directe depuis Tokyo en deux heures et l’île étant suffisamment grande on peut s’y loger pour une cinquantaine d’euros pour deux la nuit. ( Il y a même des campings gratuits pour 3€/nuit... )


La guest housse choisie étant à 200m de l’Océan la pêche a été au cœur du programme. 


Dès le premier matin au lever du soleil, me voici en train de lancer mes leurres sur le secteur de Tebiro beach. Merci le décalage horaire ! 
Très vite je me fais exploser par une carangue. Puis j’attrape mes premiers poissons du séjour. 
Quelques orphies locales et ces jolis poissons colorés. 


Une bonne partie des jours suivants est consacrée à la pêche. Celle ci s’avère plus difficile que je ne l’aurais pensé. 

Je raterai les plus jolis poissons ( carangue GT bleue, barracuda... ) 
Les postes sont difficiles d’accès et dangereux. La présence de poisson est vraiment aléatoire. 


J’arrive néanmoins à prendre quelques petits poissons au superbes couleurs. 

Nous sillonnerons une bonne partie de l’île de Amami-Oshima et passerons même une journée à Kakeroma Jima, située au sud de l’ile principale. 


Si la pêche est un peu décevante, les paysages sont somptueux. Les plongées en snorkeling valent vraiment le détour et la vie y est très paisible. 


J’espérais quand même réussir à attraper le poisson roi du shore fishing à Amami : une carangue. 
Ce sera l’avant dernier jour alors que je n’y croyais plus trop que j’attraperai enfin mon Graal, une petite carangue papuensis. 


Ça sera d’ailleurs mon dernier poisson sur l’île. J’essayerais de pêcher encore un peu mais mon objectif ayant été atteint, je passe plus de temps à profiter du reste... 


Amami est vraiment une petit paradis sur terre et nous a encore montré combien le Japon est riche.
Comme à chaque fois, le temps passe trop vite et nous aurions en profiter plus. De nombreuses autres iles tel que Ogasawara, Goto, Okinawa ou encore les iles de la péninsule d'Izu nous appellent à d'autres voyages. Il reste tellement de choses à découvrir.


Le 14 novembre nous quittons avec peine les nuances de bleu de l'océan, les fleures d'hibiscus, les fougères arborescentes et les nombreux papillons pour la seconde partie de notre séjour partagée entre Tokyo et Nikkō, entre les buildings et les montagnes.


Merci beaucoup Amami ! 奄美大島ありがとうございました !