mercredi 18 décembre 2019

Voyage Japon : de Amami-Oshima à Nikko (Partie 1)

Ceux qui me suivent doivent commencer à me connaître : j’aime beaucoup le Japon. Beaucoup. Pour la quatrième année consécutive, je m’y suis donc rendu pour passer mes vacances en compagnie de ma bien aimée. 

Ayant beaucoup aimé Yakushima l’an dernier, nous souhaitions poursuivre la découverte des îles au sud du Japon et sillonner pendant une semaine les alentours.
Après avoir hésité entre l’archipel d’Ogasawara, Okinawa et Amami Oshima, c’est ce dernier que nous avons retenu. Il cumule beaucoup d’avantages, notamment le rapport temps/budget. Il y a une ligne quotidienne directe depuis Tokyo en deux heures et l’île étant suffisamment grande on peut s’y loger pour une cinquantaine d’euros pour deux la nuit. ( Il y a même des campings gratuits pour 3€/nuit... )


La guest housse choisie étant à 200m de l’Océan la pêche a été au cœur du programme. 


Dès le premier matin au lever du soleil, me voici en train de lancer mes leurres sur le secteur de Tebiro beach. Merci le décalage horaire ! 
Très vite je me fais exploser par une carangue. Puis j’attrape mes premiers poissons du séjour. 
Quelques orphies locales et ces jolis poissons colorés. 


Une bonne partie des jours suivants est consacrée à la pêche. Celle ci s’avère plus difficile que je ne l’aurais pensé. 

Je raterai les plus jolis poissons ( carangue GT bleue, barracuda... ) 
Les postes sont difficiles d’accès et dangereux. La présence de poisson est vraiment aléatoire. 


J’arrive néanmoins à prendre quelques petits poissons au superbes couleurs. 

Nous sillonnerons une bonne partie de l’île de Amami-Oshima et passerons même une journée à Kakeroma Jima, située au sud de l’ile principale. 


Si la pêche est un peu décevante, les paysages sont somptueux. Les plongées en snorkeling valent vraiment le détour et la vie y est très paisible. 


J’espérais quand même réussir à attraper le poisson roi du shore fishing à Amami : une carangue. 
Ce sera l’avant dernier jour alors que je n’y croyais plus trop que j’attraperai enfin mon Graal, une petite carangue papuensis. 


Ça sera d’ailleurs mon dernier poisson sur l’île. J’essayerais de pêcher encore un peu mais mon objectif ayant été atteint, je passe plus de temps à profiter du reste... 


Amami est vraiment une petit paradis sur terre et nous a encore montré combien le Japon est riche.
Comme à chaque fois, le temps passe trop vite et nous aurions en profiter plus. De nombreuses autres iles tel que Ogasawara, Goto, Okinawa ou encore les iles de la péninsule d'Izu nous appellent à d'autres voyages. Il reste tellement de choses à découvrir.


Le 14 novembre nous quittons avec peine les nuances de bleu de l'océan, les fleures d'hibiscus, les fougères arborescentes et les nombreux papillons pour la seconde partie de notre séjour partagée entre Tokyo et Nikkō, entre les buildings et les montagnes.


Merci beaucoup Amami ! 奄美大島ありがとうございました !